CRITIQUE EXPRESS - No Name
Sans Nom de W.Wilkie Collins
Phébus Libretto - 830p
Nul doute que Wilkie Collins n’ait donné avec Sans nom (1862) l’un de ses plus intraitables chefs-d’oeuvre : celui en tout cas qui privera le mieux de sommeil le lecteur assez téméraire pour s’y plonger, pour s’y perdre. De tous ses romans, celui que préférait Dickens… et celui dont se sera peut-être le plus directement inspiré Charles Palliser pour ourdir la trame diabolique de son Quinconce. C’est aussi le plus noir : portrait et itinéraire d’une femme dépossédée de toutes ses espérances (et même de son identité) à la suite d’un complot fomenté par des gens du meilleur monde. Elle se battra, se salira les mains, fera le terrible apprentissage de la liberté… et nous tiendra en haleine huit cents pages durant au fil d’une intrigue qui ne nous épargne rien. Prétexte, pour l’auteur, à décorseter la bonne société victorienne avec un sadisme tout hitchcockien.
# Mon Avis Express #
Magnifique! Ce roman est sûrement l'un de mes préférés de l'auteur.
Collins prend tout son temps, approfondit bien chaque personnages, creuse l'intrigue, mais ne m'a pas ennuyé une seconde. Les retournements de situations sont nombreux et étonnants, les personnages attachants. L'humour est bien présent, plus que d'habitude.
J'adore ! Merci à Fashion pour ces conseils...